Voyages
Escapade normande
Nous voilà embarqués pour une petite escapade normande depuis Préaux… la maison. On ouvre le garage et zou… roule ma poule.
J1: Préaux / Forges-les-Eaux/Neuchâtel-en-Bray
64km / 3h38 / 17.68 km/h moy / 47.2 km/h max
On devait dormir à Forges au départ mais finalement, ce sera Neuneu. Les garçons fusent sur l’Avenue verte. On suit notre guide sur la Normandie en testant de nouvelles variantes. C’est un peu bosselé mais pas trop. On voyage light donc, ça roule bien. On en profite un peu pour tester du nouveau matériel. On finit notre journée au camping Sainte-Claire. Propre et bien entretenu. Bravo! Quel bonheur d’avoir en fin une chaise de camping pour poser notre derrière. Un accessoire indispensable pour un minimum de confort. je devrais dire « maximum » de confort. C’est vraiment sympa de suivre cette Avenue verte, sans élève ou à un rythme adapté au notre aujourd’hui.






J2: Neufchâtel-en-Bray / Dieppe / Pourville
51km / 3h20 / 15.6 km/h moy / 31 km/h max
On rejoint l’ami Nico et ses filles peu avant Mesnières-en-Bray. On change de rythme et on se raconte les vacances, tout en roulant. Mathilde nous rejoint pour un pique nique à la Varenne. Que de monde sur cette Avenue verte. Le succès est là et vive le slow tourisme. Il y en a pour tous les gouts. seul, en couple, en famille, entre copains… On pousse jusqu’à Pourville et une belle montée sur les falaises pour un camping non loin de la plage. Carpes, canards et poules d’eau nous accompagneront pour la nuit.








J3: Pourville / Dieppe / Rouen / Préaux
30km / 2h11 / 13.73 km/h moy / 32.15 km/h max
On remballe le matériel pour ce qui devrait être la dernière nuit de vacances, de camping… ou de repérage carto-photo plutôt. On remonte pendant 2km pour rejoindre Dieppe et prendre le train. Arrivés à Rouen, pique nique au square Verdrel. Quand on fait du tourisme chez nous. On suit le Robec puis une nouvelle belle montée où le Nono a un coup d’ chaud et au moral surtout. Mais il a vaincu et on arrive à la maison. On aura fait du maison-maison… comme prévu. Je pense qu’à présent, un petit tour du monde s’impose madame! Nous sommes prêts.





Summer 2019
J1 : Seyssel / Virignin
48.15km / 2h40 / 18moy / 51.3km/h max


Une nuit plutôt bruyante sous tipi et il est temps de partir, décoller, s’envoler, s’évader… rouler quoi. Derniers ajustements de sacoche et zou. Une photo de l’équipage au départ. Nous sommes tous prêts à 8h15…. Euh… 11h finalement. Mais il n’y a pas d’heure pour commencer la journée…

Merci à Julien de www.cyclo-randonnee.fr pour ses conseils.

8km en voie verte pour se chauffer les mollets et les articulations encore endormies et on débute la 1ère… et seule difficulté de la journée. Une petite montée depuis Motz jusqu’à Serrières-en-Chautagne. Quelques vignobles de Savoie annoncent le clairon. Il est temps de pique-niquer. Belle halte à Chanaz où les vélos bourdonnent dans tous les sens. Nous voilà requinqués et on devine l’extrémité du Lac du Bourget que l’on peut rejoindre par bateau. Mais ce sera pour une autre fois. Le Grand Colombier et le Bugey nous prennent de haut et nous encouragent à poursuivre la route vers le sud. Il fait bien chaud et les gourdes se vident à vitesse grand V… plus vite que nos kilomètres. Mais le moral tient bon et on pense déjà au ravitaillement pour le repas du soir. Stop à Belley et on termine la journée à Virignin, pour tester une nouveauté sur ViaRhôna, Les Lodges de la ViaRhôna. C’est tout beau, tout neuf et très bien conçu. Bravo à Marine pour le projet et on lui souhaite longue vie (www.leslodgesdelaviarhona.com / 06 03 07 32 15). Cela va devenir une halte incontournable pour tous les cyclos. A n’en pas douter.







J2 : Virignin / Morestel
60km / 3h20 / 18moy / 49km/h max


Après un petit dej’ royal et ce n’est que le 1er d’une longue série, on reprend la route dans le Bugey. Halte le midi à Brégnier Cordon, où l’accueil est loin d’être mémorable. Le Dilemme du jour : décroche ou décroche pas. Finalement, on quitte la ViaRhôna pour 2.5km vers les cascades de Glandieu. Le crochet mérite le détour. Belle découverte et « go to Morestel », la Cité des peintres… en effet. De belles couleurs dans la vieille ville. On prend nos quartiers à l’hôtel de France après un bon 60km dans les jambes.





J3 : Morestel / Sainte-Julie
52.52km / 3h08 / 16.7moy / 41km/h max
Sacoches bouclées, on reprend nos montures. Les côtes qui nous paraissaient bien difficiles il y a 4ans se montent tranquilou cette année. Sans Pino et quelques sacoches en moins, c’est bien plus facile ! On passe par Brangues, village de littérature où Paul Claudel repose en paix. On se fait une petite brasserie réparatrice pour les estomacs à la base de Montalieu Vercieu avant de reprendre la vallée, dominée par les balcons du Dauphiné. Des kayakistes s’en donnent toujours à cœur joie à la base de Sault Brenaz. On décroche en fin d’après-midi pour rejoindre Sainte Julie et les www.leschambresdelarenaissance.com. Beau château du XVIème. On prend les chemins et on sort des sentiers battus pour éviter les départementales plus passantes.



J4 : Sainte Julie / Villette d’Anthon
50km / 3h04 / 16.4moy / 43.2km/h max

Avec un petit déj’ bien raffiné et de bons produits du terroir, on retrouve la route pour ce 4ème jour. Petite halte culturelle et rafraichissante aux grottes de la Balme. Les chauves-souris sont toujours là, tout va bien. Les jambes répondent toujours et l’ambiance est au beau fixe. On pense déjà au ravitaillement du midi… Mais ça pense qu’à manger les Français !?! Ce sera un p’tit troquet du coin à Hières-sur-Amby. Un bon casse-croûte et ça repart. On reprend quelques chemins et on cherche à éviter une départementale bien trop fréquentée à nos goûts après Saint-Jolienas. On finit donc en mode 4*4 mais ça se fait tout de même. De nouveau, nous sommes bien accueillis aux Chambres d’hôtes de la Léva à Villette d’Anthon (www.laleva.fr) Notre 2ème coup de cœur du périple. Une petite piscine rafraichissante pour les « petiots » et je file faire quelques photos de repérage. Une dernière montée aujourd’hui pour arriver à une chapelle du XIème. On continue la fête avec une soirée Pizza… Yolo Paulo ! Bon ok, c’est le camion qui fournit et Martine est déjà dans « l’outil de comparaison ».





J5 : Villette d’Anthon / Lyon
43.4km / 2h40 / 16.2moy / 41km/h max
Ce sera la dernière étape avant la pause off du 6ème jour. L’équipe change, entre départs ou arrivés. Mais ça roule toujours. Le jalonnage se veut moins efficace et on cherche un peu pour rejoindre Jons et l’Anneau bleu. On file ensuite pour notre point le plus à l’Ouest. L’entrée dans Lyon se fait toujours aussi bien. On évitera l’auberge de jeunesse cette année. On essaie l’appart hôtel avec rangement de vélo sécurisé. Pas mal du tout ! Ce soir, c’est victoire de l’Algérie avec tout le bazar qui va avec. On nous recommande de ne pas trop trainer dans le quartier. Ce que l’on fait promptement. Petite dédicace à notre Pierrot (pas « Ménès ») qui est diplômé, après 5 ans de dur labeur. Le voilà Kiné et donc obligé de nous masser pour les 30 ans à venir ! Désolé Pierrot, c’était le deal !



J6 : Off à Lyon
Que du classique, quartier de la Part Dieu, le vieux Saint-Jean, musée des confluences pour les « pitititititis » ! Ils enchaineront avec le musée du cinéma et de la miniature. Ils sont fous ces gosses ! Bon, pour eux, c’est vacances car pas de pédalage et dîner à la Brasserie Georges. Petite dédicace cette fois-ci à notre François… qui nous voit depuis là-haut et il se dit qu’il aurait bien partagé quelques tours de roue avec nous. On pense fort à lui.

J7 : Lyon / Vienne / Île de la Platière
32.1km / 1h51 / 17.2moy / 39.5km/h max
Bon fini la rigolade. On prend le train pour rejoindre Lyon comme il y a 4 ans. Ce serait bien d’accorder tous les violons pour mettre en place une vraie et belle sortie de la métropole. On tourne dans Vienne et on sort par Condrieu. Le paysage a bien changé depuis la partie nord de la ViaRhôna. Vignes et vergers nous accompagnent à présent. Il fait bien chaud dans « ch’ pays ». Alors autant rouler, au moins on a de l’air. On dort au gite des Oves avec une petite piscine. Les enfants n’en demandaient pas moins.

J8 : Île de la Platière / Tournon-sur-Rhône
53.2km / 3h04 / 17.3moy / 39.3km/h max
Vu la chaleur, on essaie de partir tôt. 7h… euh finalement 8h57 au compteur. La ViaRhôna y est toujours bien aménagée et les kilomètres défilent. On enchaine par Andance, Andancette et une belle aire de pique-nique peu avant St-Vallier. On arrive à l’hôtel et on a bien mérité de boire un coup au bar. Session photo de couverture et la journée est déjà bien remplie. 3ème et dernier coup de coeur pour les hébergements: Un gîte tout récent à Tournon-sur-Rhône, ouvert par Sandra au printemps dernier: Le pied du géant: www.gite-tournon.fr







J9 : Tournon-sur-Rhône / Saint-Nazaire-sur-Royans
71km / 4h24 / 16 moy / 39.3km/h max
Ce matin, on part tôt. Si si… pas d’embrouille cette fois-ci. Enfin, tôt pour nous… surtout les Moura. 8h30 top départ. Mais il fait déjà chaud et la canicule est bien là. On décroche à Pont de l’Isère vers la V63. Bye bye ViaRhôna… pour quelques jours. On y reviendra… Enfin une découverte et rouler sur des tronçons inconnus. Vergers à gogo… pays des abricots, pêchers et poiriers… On dépasse à nouveau les 40° et on descend sur Saint-Nazaire pour la nuit. Descendre oui, veut dire belle montée à froid demain matin.








J10 : Saint-Nazaire-sur-Royans / Grenoble
83.4km / 4h50 / 17.2moy / 46km/h max Dernier jour et pas la plus courte. C’est quelque peu vallonné et les molletos sont sollicités. On mange à Vinay, entourés de noyers à foison. Pourquoi l’appeler Noix de Grenoble. Moi, je l’aurai bien appelé Noix de Vinay. Les ressources sont bien entamées et on se dit qu’il reste au moins 45km pour rallier Grenoble. La digestion risque d’être difficile. Finalement, ça se terminera en douceur car au Pont de St-Gervais, une voie verte nous attend pour les 35 derniers kilomètres. C’est un peu monotone et j’entends notre Michel dire : « finalement, pas un souci mécanique, ni crevaison »… le fou ! Ne jamais vendre la peau du cyclo avant d’avoir rangé le vélo au garage. L’optimisme du débutant sans doute. Notre Arthur crève à peine 1km avant la fin de l’étape. Mais un coup de pompe, à vélo et pas dans le derrière, et ça repart comme en 14 ! On fête ça au resto… et une p’tite chartreuse pour les moins raisonnables. On ajuste les montres pour les départs de tout le monde demain matin. Ce sera voiture, train ou vélo selon les envies ou plus si affinités. Clap de fin pour cette petite épopée familiale. Nous, on poursuit notre route et les belles découvertes sur la V62 et V63 : Aix-les-Bains (merci à l’OT pour l’accueil et le professionnalisme), Chambéry, la Chartreuse, Albertville, Annecy. On en reparlera… sans doute.




Bourgogne version canaux
Canal du Nivernais
J1: Cercy-la-Tour / Etang de Baye
55.6km / 3h45 / 16.65moy / 32.5max
On décolle vers midi, après avoir retrouvé notre Loulou et son Cléante. C’est parti pour ce canal du Nivernais. 170kmn jusqu’à Auxerre et quelques 116 écluses. Quelques nuages ponctuent notre avancée et on dépasse les 50km pour atteindre notre 1er point de chute une douce nuit à l’Etang de Baye. C’est assez rectiligne et parfois monotone mais ça roule tout seul. Belle mise en jambe.
Ecluse de Sozay
Chatillon-en-Bazois
J2! Etang de Baye / Clamecy
59.36km / 3h45 / 15.5moy / 36.9max
On quitte l’étang pour contourner les Voûtes de la Collancelle, puis grosse échelle éclusière avant Sardy-lès-Epiry. On en croise des bateaux et des péniches… On remonte toujours un peu plus vers le Nord, jusqu’à Clamecy, après quelques ponts à bascule, quelques jolis villages comme Chevroche et autres!
« Borne » to be alive
Quelques ponts mobiles, ça change des écluses
ça roule toujours
On ne compte plus les écluses?
Encore frais comme un gardon… On fera moins le malin plus tard.
On the road avec notre Loulou et son Cléante
J3: Clamecy / Vincelles
61.4km / 3h40 / 16.6moy / 34.4max
Avant de reprendre la route, on monte dans le vilalge de Clamecy pour quelques photos. Le ravitaillement est fait pour le pique nique et les premiers ennuis mécaniques arrivent. Une crevaison et une chaine dans les rayons. Heureusement que le vélo était passé dans les mains d’un réparateur pour peaufiner les réglages, RRRRRRRRRRRRRRRR. Je le ferai moi-même la prochaine fois! Après les Rochers du Saussois, on dort à Vincelles, dans un mobil home et les enfants préfèrent la tente! Re…. RRRRRRRRRRRR encore. Dîner au resto et repos à la piscine pour les enfants.
Sandwich au melon? La reine du pique nique.
Panzer divizion, fidèle au poste
J4: Vincelles / Migennes
42km / 3h07 / 15.37moy / 28max
On fait une grosse halte à Auxerre pour découvrir la cité de Guy Roux, référence oblige. Il fait chaud et on termine le Nivernais en roulant 20km jusqu’à Migennes. Découverte au camping avec une piscine qui n’était pas prévue. J’en connais qui vont être contents! Et 2h de baignade pour les pirates pour terminer la journée.
Pour être toujours à l’heure.
Cathédrale St-Etienne nous voilà!
Le Nivernais est bouclé… on enchaîne, hop, hop,hop!
Champs-sur-Yonne, pour une arrivée toute en douceur.
Canal de Bourgogne
J5: Migennes / Tonnerre
60km / 4h / 15moy / 29max
Notre Loulou nous quitte pour retrouver la Normandie. On débute donc le Canal de Bourgogne sans lui mais avec quelques chemins de halage en cailloux, pas très carrossables! Il a eu le nez fin notre Ludo. On prévoyait de faire une journée off au camping de Tonnerre mais vu l’accueil… euh, comment dire, pas très aimable, on décale d’une journée. Et on a bien fait!
Brienon-sur-Armançon version Vintage
Mais elles sont partout ces péniches?
J6: Tonnerre / Montbard
65km / 4h25 / 16.9moy / 29.5max
2ème crevaison et on a 2 nuits dans un petit chalet à Montbard, pour recharger les batteries et faire du repérage dans les alentours. Au passage, 2 magnifiques châteaux, Tanlay et Ancy-le-Franc.
Angélique, Marquise des Anges, mais où es tu?
Je pars la Chercher!
Encore 3 malheureux!
J7: Off
J8: Montbard / Pouilly-en-Auxois
62km / 4h11 / 16moy / 32.8max
Avant dernière étape et on a déjà le coeur gros. Les petiots pédalent et arrachent comme on dit. Les p’tits vieux à vélo électrique n’ont qu’à bien se tenir. Nos cocos avec les 24 pouces les dépassent et le repassent! On retrouve le camping Vert Auxois (camping-vert-auxois.fr), 8ans après et avec quelques changements.
Un barrage, mais rien nous arrête, surtout pas la perspective de retrouver une piscine ce soir au camping.
Parc Buffon et on est pas des bouffons, vas-y quoi, ouech, ouech!
J9: Pouilly-en-Auxois / Dijon
65km / 3h54 / 17.44moy / 36.2max
Dernière étape et 62km prévus pour arriver à Dijon et une gare. Car il n’est pas facile de prendre le train et faire des liaisons en bourgogne. On passe par Vendenesse et Chateauneuf. C’est beau et bien roulant le long de la vallée de l’Ouche. Une dernière petite panne et on arrive au Lac de Kir! On repart quand?
Mais quel est ce virus du bonheur?
On a le droit de se cultiver un peu quand même.
Belle embarcation madame!
Terminus au Lac de kir, la croisière est terminée, tout le monde descend, à moins que…
On tire le « Ponpon » et on recommence un tour?
Un peu plus de 400km plus tard, Ils sont moins fringants!
… ah oui, au fait, on ne vous avait pas dit. Mais on portait ça comme bagages!The End
Flow vélo
Flow vélo
Nous nous lançons sur ce bel itinéraire, fraîchement inauguré au printemps 2018. Il permet de relier le Périgord vert en Dordogne à l’Atlantique. De Thiviers à l’Île d’Aix, 290km dessinés sur des tronçons bien variés. Un tracé sauvage, fluvial, maritime et patrimonial… Que demande le peuple?
J1: Thiviers / St-Jean-de-Côle / Thiviers
23.5km
Petit aller-retour, seul, histoire de se dégourdir et de s’imprégner de la région. Très belle découverte qu’est ce village labelisé. Au passage, nous vous recommandons l’Hôtel de France et de Russie (à Thiviers: thiviers-hotel.com) ainsi que la boutique de la distillerie Maison Clovis Reymond. On file sur une belle voie verte peu après la sortie de Thiviers et on sort au niveau de l’ancienne gare de St Jean.
Belles pierres périgourdinesSt-Jean-de-Côle et son château
Hôtel de France et de Russie, Thiviers, à recommander
J2: Thiviers / Nontron / Marthon / Feuillade
81km / 5h09 / 15.72moy / 57.5max
Je reprends la voie verte et roule jusqu’à St-Pardoux. C’est vallonnée mais pas trop dur. C’est plaisant, malgré les fortes chaleurs. Je suis monté à 46° quand même! Déjeuner sur Nontron, la capitale de la coutellerie. Les graines et l’Oasis seront bien mérités après cette sacrée côte. Le pire, c’est que je vais la redescendre et en prendre une autre pour filer vers l’Ouest. C’est très rural mais soigné. Je termine la journée à la Chambre d’hôtes www.saintalfonsos.com, où Bérénice me concocte un beau repas, made in maison, bio ou local. Bravo… et que dire des Paincakes du p’tit déj! A me faire regretter les States peut être?
Pas envie de se la prendre sur la tête celle-là
Petite pause à la fraîche
Préparation du festival à Nontron, capitale de la Coutellerie
Eglise romane… quand tu en imposes!
J3: Feuillade / Châteaubeuf-sur-Charente
81.8km / 5h15 / 15.63moy / 46.86max
Je retrouve ma Titi, les pieds dans l’eau à la piscine et moi les pieds dans le formol. J’en ai plein les guiboles. Je lâche la monture et je plonge direct. Je l’ai bien mérité non? On vous recommande la belle table de notre hébergement. On y mange rudement bien (www.restaurantlatonnellerie.com).
Cité de la BD, incontournable pour les amateursLa Charente depuis les remparts d’Angoulême
Expo and co’
St Simeux, en carte postale
Hergé, le maître
Palais de justice d’Angoulême
Sourire facile ou effet de l’alcool ou les 2
J4: Châteaubeuf-sur-Charente / Cognac
50.4km / 3h08 / 15.93moy / 40.3max
Ce sera peut être le plus beau tronçon. On roule au milieu des parcelles de vignes et entre les domaines de vin blanc. Petit stop à Jarnac, terre natale de notre « Tonton », François Mitterrand.
Typique de la Flowvélo, au fil de la Charente
Elle tire encore la couverture!
J5: Cognac / Saintes / St-Savinien
87.2km / 5h19 / 16.3moy / 38.6max
On traverse une partie bien sauvage. Au milieu des marais, des canaux et des réserves naturelles. VTT ou VTC recommandé. On fait la course avec les hérons et les cigognes! Qui gagne? Pause pique-nique à Saintes, ville aux nombreux atouts. Beau centre historique, nombreux monuments et musées. On finit à St-Savinien, un village de caractère, un peu cramés, car il fait vraiment chaud. On nous dit que c’est la canicule. On veut bien les croire.
Saintes, une belle découverteUn peu de musique?
Jarnac… si cher à François Mitterrand
A quelques coups de pédale… le coup de Jarnac
J6: St-Savinien / Rochefort
52km / 3h08 / 16.52moy / 45.9max
Nous sommes accueillis par Christine Lacaud, de l’OT de Rochefort Océan. Un grand bravo pour les compétences, l’accueil et le professionnalisme. Nous sommes rarement reçus de cette façon. On passe par Tonnay-les-Charente et on fait la jonction avec la Vélodyssée à Cabariot. Et on croise à nouveau de nombreux cyclos voyageurs. On entre dans Rochefort et on s’installe à l’hôtel Roca Fortis (www.hotel-rochefort.fr). L’accueil est sympa et on file visiter la Corderie Royale, fraîchement rénovée et remise en forme (www.corderie-royale.com).
Rochefort, fleurieDemoiselles?
Estuaire de la Charente et arrivée par le port
J7: Rochefort / Fouras / Rochefort
On retrouve une route empruntée en 2013 (www.cycloone.fr) puis on bifurque vers St-Laurent et Fouras, pour choper le bateau de l’Île d’Aix, terminus de la Flowvélo. L’escale à Fouras est agréable, dans cette petite station balnéaire, familiale et entretenue. Arrivés sur l’ïle d’Aix, où les voitures sont « bannies » ou très rares, on suit les traces des derniers jours de Napoléon avec l’exil sur Ste-Hélène. on en fait le tour et on rentre, vent dans le dos. Go, Go, Go!
2 phares sur l’Île d’Aix? Interdit de s’échouer alors!
Musée Napoléon, ses derniers instants en métropole, avant l’exil.
Un grand merci à Laure Thomas et à toute son équipe, ainsi qu’à Christine Lacaud, pour leur soutien logistique.
Val de Seine
Escapade amoureuse en bord de Seine
J1: Préaux / Mailleraye-sur-Seine
69.8km / 4h16 / 16.34km/h de moy / 38.6max
On part 2 jours depuis Préaux pour profiter du soleil et flirter avec le Val de Seine. Arrivée sur Rouen depuis Darnétal, le chemin du petit Robec et ses moulins! On traverse Rouen en livrant un petit guide à l’excellente chambre d’hôtes la Boulangerie (cf: www.laboulangerie.fr) et passe devant les Docks. La sortie se fait par le port industriel en toute sécurité pour rejoindre Val-de-la-Haye et Hautot. Le regard fait le yoyo entre la Seine et les châteaux de Trémauville, Soquence… Pique nique réparateur à La Bouille et on a même le droit à une sieste! On serpente dans ce village d’art, riche en galerie (cf les oeuvres de : www.philippe-mugnier.com). On reprend le bac à Yville-sur-Seine pour rejoindre le Conihout de Jumièges. Rencontre avec deux cyclos du Vexin, qui nous achètent un guide! On termine par le chemin de halage pour atteindre le camping de la Mailleraye.
Traversée de Darnétal… et ses passages secrets!
On fait chauffer?
Zen…vélotitude!
Ya pire pour démarrer une journée!
J2: Mailleraye-sur-Seine / Préaux
69km / 4h27 / 15.4km/h de moy / 37.2max
Retour par la même vallée avec quelques variantes par des décrochés et des dérivés… Que c’est beau la Normandie!
En repérage pédagogique pour une sortie au port de Rouen
Château d’Yville
Vers quelle direction? On rallonge un peu? Oh OUI!
Hôtels particuliers en bord de Seine
Si on nous invite, on vient!
La Bouille… « pleine de bouilles »!
Dont’ forget… please
… memory
Petit week-end en amoureux pour un parcours sur les Plages du Débarquement, lieux de mémoire… tout simplement pour ne pas oublier… = « don’t forget »!
J1: Around Arromanches (40km)
Petite boucle d’une 40aine de kilomètres depuis Arromanches. Décollage vers les falaises et le cinéma 360° où nous pouvons observer les restes du pont artificiel Mulberry. On poursuit à l’intérieur des terres puis pause déjeuner à Port en Bessin. 6 ans après notre 1ère venue avec Gandhi.
On rend hommage à nos amis Canadiens…
… surtout après quelques barres de céréales!
Dernière halte aux batteries de Longues
J2: Omaha beach (31km)
On célèbre nos 11 ans de mariage avec ce petit parcours depuis Grandcamp-Maisy. La Pointe du Hoc, Vierville, le musée Overlord et le cimetière américain de Colleville sur mer. A l’occasion des commémorations du 70ème anniversaire, de nombreux sites ont été rénovés et mis en valeur. Nous faisons toujours de « belles » et vibrantes découvertes… Hommage aux combattants de toutes nationalités; qui ont donné leur vie au nom de la Liberté!
Mais… il roule sur l’eau? C’est l’effet KTM sans doute!
Toujours émouvant de se retrouver au cimetière US de Colleville.
Deux mots: « Respect » et merci!
Bâtisses en pierre, typiques du Bessin normand!
Deux guides indispensables aux promenades sur ce thème:
et
… que vous trouverez sur www.cartovelo.com
Eurovélo 6 – Bilan
Bilan
1) Matériel
Les +++
– Le Pino. Un pédalage très agréable et adapté au faible relief. Chargé de sacoches et du follow me, c’est lourd et on doit pousser dans les montées mais c’est génial. Très maniable et un cadre très souple finalement. C’est idéal pour transporter des enfants qui pédalent peu. C’est un bon moyen pour eux de débuter. De plus, le dialogue est facile entre les 2 passagers… peut-être même trop par moment pour Titi. On va sûrement opter pour la béquille supplémentaire. Philippe de Vélofasto nous l’avait conseillée. Et il avait raison.
Pino baptisé Sherman… en avant toute!
– Les sacoches Ortlieb. Leur réputation n’est plus à faire mais les modèles classiques sont bien waterproof. Et pourtant, nous avons essuyé plusieurs orages. Les fixations peuvent s’adapter à de nombreux portes bagages. Je vous dirige à nouveau vers Vélofasto car il propose toute la gamme des produits Ortlieb. www.velofasto.fr
Toujours au sec avec Ortlieb
– Les tissus d’Evolon. C’est la trouvaille. Car si le Pino est répandu depuis un moment chez les cyclos-voyageurs, on vous recommande « sèchement » les tissus Evolon. Nous avons taillé toutes nos serviettes et torchons. Ces microfibres sont très fines et sèchent très, très, très rapidement. On gagne de la place car nous avions 7 serviettes et 2 torchons pour l’équivalent d’une petite serviette classique. Pour avoir plus d’infos, allez par ici : www.evolon.fr. Isabelle vous renseignera.
– Le couteau 37g de Baladéo (commercialisé aujourd’hui sous la marque Deejo). Extrêmement léger et une lame tranchante où on y laisserait pas le doigt. Il a remplacé notre couteau suisse pour faire la cuisine.
Miss sandwich…
– L’outil multifonction de chez Baladéo également. Très complet et très robuste. Il nous a régulièrement dépanné. Je vous oriente vers Luc Foin qui pourra vous proposer également de nombreux produits bivouac car comme le dit Baladéo, « A chacun sa nature » : www.baladeo.com
– Les guides de la collection Bikeline. Ils sont très précis et détaillés. Ils sont indispensables pour voyager tranquille, sans trop planifier. Il manque quelques mises à jour mais n’hésitez pas. On les trouve en France sur le site Cartovélo (www.cartovelo.fr) ou sur place dans quelques magasins de vélo ou dans certains offices de tourisme.
Les — — —
– Les sacoches guidons MSX. Elles ont rendu l’âme assez rapidement au niveau des fermetures et rivés intérieurs. Elles sont bien pour de petites escapades mais il faut être vigilent pour de plus grands voyages.
– Le follow-me. Très bien conçu mais pas trop fait pour les voyages itinérants. Car il n’aime pas la pluie. Il rouille dès les premiers orages et à 249euros le bébé, c’est un peu exagéré. Il demande donc une grande vigilance et un séchage régulier à mon avis.
2) Itinéraire
Les +++
– Le tracé et la signalisation (on ne peut pas se tromper)
– L’entretien et le revêtement des pistes (goudronnées ou en petit cailloux)
– La tolérance dans les trains pour les « gros convois vélos »
– Les paysages variés
– Les villes et villages traversés
– Le contact avec les cyclos (étonnés, curieux, enthousiastes)
Les — — —
– L’accueil assez froid dans les villes touristiques (commerces, campings, auberges…)
– Le comportement de « certains » cyclos
– Le manque de train direct pour relier tous les points de l’Eurovélo 6
– Le bivouac (camping sauvage) difficile car souvent interdit
3) Avis général.
Le parcours nous a enthousiasmé. Même si parfois la fréquentation réduit les manœuvres, il s’avère adapté pour voyager à un petit rythme et de façon sécurisé, surtout avec des enfants. Les curiosités patrimoniales sont nombreuses et variées. Elles couvrent toutes les périodes et satisferont les plus « gourmands ». On prévoit donc d’en faire une nouvelle partie prochainement. Avant, après ? A voir !
Eurovélo 6 – Linz -Wien (4/4)
Linz – Wien (4/4)
J15 : Linz – Au (27km)
Notre plus petite étape et nous retrouvons un camping avec THE parc de jeu. On prendra une journée off pour l’intendance et pour que les petits s’amusent tranquillement. Gandhi a trouvé un nom à son fidèle destrier. Ce sera MAX. Pourquoi ? Max la menace ? Vitesse maximum ? Mad Max ? A vous de choisir… On traversera au passage le joli village de Mauthausen, au passé contrarié. (cf : le camps de concentration sur les hauteurs du village).
Joli village de Mauthausen…
Zoom : Le 8 août 1938, Himmler ordonna de transférer quelques centaines de prisonniers de Dachau vers la petite de Mauthausen, tout près de Linz. Le but de ce transfert était de construire un nouveau camp afin de fournir une main-d’oeuvre gratuite à la carrière de pierre « Wiener Grabben » située à proximité immédiate. Jusqu’en 1939, le travail de ces prisonniers consista essentiellement à construire les baraques et les quartiers d’habitation SS. En tout et pour tout, le camp principal de Mauthausen était constitué de 32 baraques entourées d’une enceinte barbelée placée sous courant électrique à haute tension, de hauts murs et de plusieurs miradors. Suite au nombre extrêmement élevé de prisonniers entassés dans le camp principal, Franz Ziereis, commandant du camp, ordonna d’agrandir l’enceinte du camp vers le nord et l’ouest. Cette partie du camp fut appelée le « Camp russe ». Les juifs hongrois et les prisonniers de guerre russes y furent placés et durent y survivre en plein air, sans aucune possibilité de s’abriter du froid et de la neige. Il fera entre 120 000 et 150 000 morts.
J 16 : Au (off)
Lessive, jeux, repos, courses… on ira entre hommes au supermarché. Repas au biergarten où les petits dégustent une bonne Wurst. Avec Gandhi, nous explosons le record de vitesse de Sherman avec une pointe à 38km/h.
J17 : Au – Willersbach (46km)
Nous reprenons les routes tranquilles à travers la campagne. Le paysage est de nouveau encaissé et nous jonglons entre les gouttes. On passe la ville de Grein et plantons notre tente dans un camping qualifié… euh, comment dire ? OCNI (Objet campinesque non identifié). Il faut traverser la route pour aller aux « sanitaires » du restaurant. Charmant non ? Au moins, c’est propre et pas très cher pour une fois. Positivons.
J18 : Willersbach – Melk (36km)
Magnifiques paysages. On se fait doubler sur la fin par 3 jeunes furieux qui crient « it’s my dream to travel with my family like you ». On les retrouve plus loin et ce sont des Français. On tape la discute sur quelques kilomètres puis nous larguent… bonne route ! Gandhi finira avec des crampes ce jour là et une petite baisse de moral. Se dresse devant nous, l’abbaye de Melk, une splendeur. Mais l’arrivée au camping nous refroidit. On ne fera donc pas de jour off ici. En allant aux sanitaires, on a la sensation d’aller se laver sur une aire d’autoroute, avec les odeurs qui vont avec. Nous ne sommes pas des routiers. Alors, demain visite puis on trace !
Zoom : L’abbaye de Melk est une célèbre abbaye bénédictine de Basse-Autriche, faisant partie de la congrégation bénédictine d’Autriche. Située dans la région touristique de la Wachau, elle surplombe la ville de Melk, et le Danube. Bien que l’abbaye ait été fondée au XIe siècle, les bâtiments actuels datent de l’époque baroque, ils sont l’œuvre de l’architecte Jakob Prandtauer. Après sa mort, en 1726, les travaux sont achevés d’après ses plans par son élève Franz Munggenast. Elle est très bien restaurée aujourd’hui et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, d’où cette grande fréquentation et les haltes de bateaux de croisière sur le fleuve.
J19 : Melk – Krems (39km)
On avait prévu de faire cette partie en bateau mais Titi voulait pédaler davantage. Elle a donc alors « acheté » les enfants avec des promesses de glace et une comparaison douteuse. Je cite, Titi à Gandhi : « tu préfères faire du sport, te promener et manger une glace » ou « prendre le bateau avec des vieux qui boivent de la bière et qui parlent fort »… On en dira pas plus. Mais ne la blâmons pas car le paysage est grandiose ; Nous sommes dans la région de la Wachau, au milieu des terrasses, des vignes et des vergers. C’est la région des abricotiers. C’est tellement plus sympa de ça en vélo. Elle a eu le nez fin.
J20 : Krems – Tulln (47km)
On fuit l’orage l’après midi après une matinée très lourde. Gandhi fonce et avalera les 46km comme une lettre à la poste. On plante la tente juste avant les gouttes.
J21 : Tulln – Wien (38km)
On sent le dernier départ à vélo. Les estomacs se nouent un peu. Si j’avais écouté Titi, nous serions allés jusqu’à Budapest… Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Il y a énormément de onde sur la route car c’est dimanche. On arrive par le grand îlot artificiel de Wien (ou Vienne en français) où les naturistes promènent les kikis en toute liberté. Je vous laisse deviner de quel kiki il s’agit. On trouve l’auberge internationale de Vienne qui sera proche de la Gare Franz Joseph.
Ce qui fera un petit 805km. Un bon échauffement avant de nouvelles aventures.
J22 : Wien (off)
Visite de la vieille ville, du château… et dernière soirée à l’arrache comme on les aime. On se couche tôt car demain levé à 5h45 pour le train vers Passau de 7h26.
J23 : Wien – Passau – Munich – Ulm (Train)
On charge tout le matériel… (les vélos, les 14 sacoches, les 3 enfants … et tous les rêves en tête).
On fera 4 changements finalement jusqu’à Ulm où Claudia vient nous récupérer. On passe une dernière et non moins délicieuse soirée avant le retour en France.
Eurovélo 6 – Passau – Linz (3/4)
Regensburg – Linz (3/4)
J8 : off – visite de Regensburg
J9 : Regensburg – Straubing (56km)
Pas grand-chose à signaler sur cette étape hormis un accueil glacial au camping. Nous pensons que certains devraient changer de métier !
J10 : Straubing – Niederalteich (51km)
Nous prenons un petit dej façon SDF à l’entrée du supermarché et où on teste l’appareil de recyclage des bouteilles plastiques. Sans succès, mauvais gabarit. On achète du matériel de vélo dans un énorme magasin. On aurait pu y passer toute la journée mais les kilomètres nous attendent. On subit 2 gros orages et on se réfugie sous un pont d’autourte peu après la ville de Deggendorf. On trouve enfin une recharge de gaz pour se faire cuir les pattes du soir. Charmant accueil à la guesthouse : http://www.gerti-habereder.de/ On séchera !
J11 : Niederalteich – Passau (52km)
Le paysage se vallonne et la route reste agréable malgré une entrée à Passau pénible, le long de la voie rapide et où Gandhi nous rassure par sa prudence. Etes-vous sûr qu’il n’a que 7 ans ce petit ? On arrive au camping… enfin, pouvons nous appeler cela un camping ? On dirait un carré de pelouse de 200m² où s’entasse près de 30 tentes ! Incroyable ! on paiera 35euros la nuit, du vol quoi.
On se barricade avant de nouvelles crues du Danube.
J12 : Passau (off)
On profitera de cette journée pour laver le linge, organiser le retour en train et surtout visiter la ville, très agréable, encaissée… et qui annonce bientôt l’Autriche. 1h dans le parc de jeu, pizza et glace !
J13 : Passau – Inzell (44km)
Le paysage est très beau et le soleil nous tombe dessus. Les litres d’eau coulent à flot, autant que les bières dans la « biergarten ». On entre en Autriche à Jochenstein puis on prend le bac à Au ander Donau. Le vélo suiveur est crevé et je me le traîne depuis 30km… Une grande sensation de méforme ! En fait, juste un ennui mécanique. Le camping est sympa avec vue sur le Danube mais violent orage. On finira par grignoter les fonds de sacoches et les petits réviseront avec Merlin l’enchanteur à la tablette. Même pas peur !
Dîner du dimanche!… un fond de sacoche quoi.
J14 : Inzell – Linz (59km)
Le départ est très agréable sous le soleil, une belle piste cyclable avec vu sur les flans de collines le long du Danube. La vallée est très encaissée et on finira par une entrée dans Linz pénible. Le camping, enfin le Zeltplatz est de l’autre côté. Un francophone en vélo couché nous amène jusqu’au camping. On devait faire un nouveau jour off mais on repart dès le lendemain car la météo n’est pas bonne et le « camping » pourri. Un seul refuge, les vélos. Voilà, nous avons fait 571 km avant de débuter notre dernière partie.
Eurovélo 6 – Ulm – Regensburg (2/4)
Ulm – Regensburg 2/4
J1 : Ersingen – Ulm (33km)
Après avoir remonté les vélos et surtout le Pino, décollage immédiat… enfin, il est déjà 13h. A ce sujet, un grand merci à Philippe de Vélofasto pour ses conseils. Nous partons avec un matériel adapté à nos besoins et nous le confirmons dès les premières journées.
Pause pique-nique et nous arrivons à Ulm, depuis Ersingen pour la fête des bateaux. Ambiance festive garantie où la bière coule à flot. Des quais noirs de monde que nous devons quitter pour faire un détour par le centre ville et le quartier des pêcheurs.
Zoom : Ulm a la particularité d’avoir la plus haute cathédrale du monde. Avec ses 161,5 m, cette église gothique, construite à partir du XIVe siècle, n’a été achevée qu’en 1890. Ce record est souvent attribué à tort à la magnifique cathédrale de Cologne classée au patrimoine mondial de l’Unesco qui mesure elle 157 m.
La ville est agréable mais la pluie nous empêche de nous attarder. Il est déjà 17h30 et il nous reste 17km avant le 1er camping. Nous décidons de trouver un hôtel… mais peine perdue, tout est complet. On finit… par hasard par trouver une auberge de jeunesse. Les enfants et surtout Gandhi assurent sous l’orage… les jumeaux sont frigorifiés et tremblent de partout… vite appelez la DASS. Pour une première journée, c’est un sacré baptême mais nous sommes soulagés de dormir au sec. Les cocos finiront avec papa et un petit film…
J2 : Ulm – Offingen (45km)
Il pleut des cordes ce matin et nous optons pour réserver une chambre d’hôte pour la fin de journée. Titi sort son plus bel allemand et se débrouille comme un chef. Bravo à notre guide, traductrice… tout et tout. De nombreuses personnes nous recommandaient la partie depuis Passau vers l’Autriche. Mais ce tronçon allemand est très agréable car beaucoup moins fréquenté et moins centré sur le Danube… On le verra bien assez comme ça par la suite. On roule à travers champs et le milieu rural bavarois… on adore. Nous traversons de jolis villages et faisons un petit goûter dans la charmante ville de Günzburg. Mais un orage survient et nous trempe pendant 10km jusqu’à Offingen. On nettoie le matériel au jet d’eau et on est bons pour une deuxième séance de séchage.
Günzburg too
J3 : Offingen – Donauwörth ( 65km)
On part sous le soleil et cela fait chaud au cœur plus qu’aux mollets. Les batteries sont rechargées. Nous poursuivons à travers la campagne et nous ravitaillons dans la jolie ville de Dilligen. On avance, on avance et on avance et on voit 65km au compteur. On tourne dans la ville de Donauwörth pour ne jamais trouver le camping, inconnu des habitants également. On finit dans une nouvelle auberge de jeunesse. Alors un grand bravo à notre Gandhi car il assure et il nous épate. Son rythme de pédalage était une inconnue pour nous et nous sommes agréablement surpris. Le mot est faible. Cela nous paraît normal, mais enchaîner ces étapes avec un vélo 20 pouces et seulement 4 vitesses, plutôt pas mal pour un coco de 7ans et pas encore toutes ses dents. On mesure cette performance, qui n’était pas du tout recherchée, aux regards étonnés et ébahis des personnes rencontrées sur la route. On ne compte plus les pouces levés des personnes qui nous dépassent, les bravos, les questions… le contact est surprenant! Alors merci à notre coco, et aux 2 petits. Petite dédicace également aux boys de Solidream, car Gandhi a souvent fait référence à eux et pendant les périodes difficiles, ils ont souvent servis d’exemples, à notre échelle familiale bien sûr.
J4 : Donauwörth – Neuburg (45km)
On traverse la ville à l’heure du marché et de l’ouverture des boutiques… avec le soleil… toujours bien présent. Cette étape est marquée par de petites montées, côtes ou côtelettes mais qui tirent dans les cuisses et un début de tendinite au genou arrive pour le papa. Nous devrons mettre le pied à terre et pousser les chars d’assaut. Gandhi finira l’étape sur le follow-me. On rencontre des Suisses et on discute un peu. Nous partageons même quelques tours de roues. Ils nous prennent en photo… un truc de ouf… Je pense que nous serons dans pas mal d’albums de vacances car pendant que les paparazzis shootent sur la Côte d’Azur, de simples touristes prennent des clichés d’une famille française à vélo… un peu curieuse.
J5 : Neuburg – Vohburg (45km)
On quitte le camping. A ce sujet, les campings sont très décevants en Allemagne comme en Autriche car souvent sales, mal équipés et très chers. Pourtant, ils sont très fréquentés. Il faut donc laver du linge, alors nous louerons un appartement pour une nuit, à un expatrié tchèque. On traversera la grosse ville, industrielle d’Ingolstadt et Titi finira même par guider un groupe de mamies néerlandaises perdues.
J6 : Vohburg – Kelheim (38km)
On décolle tardivement car on a bien du mal à réveiller les troupes ce matin. Et 1ère crevaison pour Gandhi. Pas très étonnant car le pneu est bien entamé et les chemins sont légions sur cette partie du tracé. On prend l’option chemin tout terrain pour cette étape et on fait vraiment du 4×4. On prendra le bateau à l’abbaye de Weltenburg pour 20 minutes. La bière coule à flot sur l’embarcation. On rejoindra l’auberge sur les hauteurs de la ville et quelles hauteurs!!! Une bonne côte à 22% pour finir. Oui, oui 22%. On finit exténué mais une nouvelle fois fiers de Gandhi et Arthur. Le grand a poussé à l’arraché son vélo sur cette pente et Arthur appuyait par l’arrière. On voyait les mollets des bambins se contracter ! Comme dit Gérard Holtz, « vive le sport » et pas sur Antenne 2 là, c’est en direct de Kelheim.
J7 : Kelheim – Regensburg (38km)
On termine notre première partie et nous allons nous octroyer un premier jour off à Regensburg (Ratisbonne pour les nostalgiques). On roule sous un gros soleil pour boucler ces premiers 310km. La route est très fréquentée car nous croisons de nombreux Allemands du dimanche qui alternent entre biergarten et baignade. Nous sommes ravis de voir cette culture du vélo bien ancrée mais parfois surpris du manque de courtoisie par certains agités de la pédale.
Eurvélo 6 – Prépa- départ (1/4)
Préparation et top départ
Après un « petit » détour par la Corse, le Var et Annecy, nous voici arrivés à Ulm, point de départ de notre itinéraire estival 2014.
Merci aux Duchêne pour cet agréable séjour en Terra Corsica, à la famille Ibgui pour cette chaleureuse halte familiale et merci à Claudia, Raymond et ses enfants pour l’accueil italo-allemand. Nous partons le cœur léger, plein d’énergie !
Lundi 21 juillet, nous remontons tous les vélos en cette matinée grisâtre et nous ne partons que vers 13h.
« On aurait pu donc voyager plus léger ».