Eurovelo 6 – 2014
Préparation et top départ
Après un « petit » détour par la Corse, le Var et Annecy, nous voici arrivés à Ulm, point de départ de notre itinéraire estival 2014.
Merci aux Duchêne pour cet agréable séjour en Terra Corsica, à la famille Ibgui pour cette chaleureuse halte familiale et merci à Claudia, Raymond et ses enfants pour l’accueil italo-allemand. Nous partons le cœur léger, plein d’énergie !
Lundi 21 juillet, nous remontons tous les vélos en cette matinée grisâtre et nous ne partons que vers 13h.
Titi boucle les sacoches et en profite pour glisser son mini épilateur dans le fond!
« On aurait pu donc voyager plus léger ».
Voiture chargée… ouf, on peut même emmener les enfants.
Gandhi contemple le lac d’Annecy
Christian, Claudia, Raymond, Laura… « merci encore pour ce somptueux moment partagé à Ulm ».
Ulm – Regensburg 2/4
J1 : Ersingen – Ulm (33km)
Après avoir remonté les vélos et surtout le Pino, décollage immédiat… enfin, il est déjà 13h. A ce sujet, un grand merci à Philippe de Vélofasto pour ses conseils. Nous partons avec un matériel adapté à nos besoins et nous le confirmons dès les premières journées.
Pause pique-nique et nous arrivons à Ulm, depuis Ersingen pour la fête des bateaux. Ambiance festive garantie où la bière coule à flot. Des quais noirs de monde que nous devons quitter pour faire un détour par le centre ville et le quartier des pêcheurs.
Zoom : Ulm a la particularité d’avoir la plus haute cathédrale du monde. Avec ses 161,5 m, cette église gothique, construite à partir du XIVe siècle, n’a été achevée qu’en 1890. Ce record est souvent attribué à tort à la magnifique cathédrale de Cologne classée au patrimoine mondial de l’Unesco qui mesure elle 157 m.
La ville est agréable mais la pluie nous empêche de nous attarder. Il est déjà 17h30 et il nous reste 17km avant le 1er camping. Nous décidons de trouver un hôtel… mais peine perdue, tout est complet. On finit… par hasard par trouver une auberge de jeunesse. Les enfants et surtout Gandhi assurent sous l’orage… les jumeaux sont frigorifiés et tremblent de partout… vite appelez la DASS. Pour une première journée, c’est un sacré baptême mais nous sommes soulagés de dormir au sec. Les cocos finiront avec papa et un petit film…
J2 : Ulm – Offingen (45km)
Il pleut des cordes ce matin et nous optons pour réserver une chambre d’hôte pour la fin de journée. Titi sort son plus bel allemand et se débrouille comme un chef. Bravo à notre guide, traductrice… tout et tout. De nombreuses personnes nous recommandaient la partie depuis Passau vers l’Autriche. Mais ce tronçon allemand est très agréable car beaucoup moins fréquenté et moins centré sur le Danube… On le verra bien assez comme ça par la suite. On roule à travers champs et le milieu rural bavarois… on adore. Nous traversons de jolis villages et faisons un petit goûter dans la charmante ville de Günzburg. Mais un orage survient et nous trempe pendant 10km jusqu’à Offingen. On nettoie le matériel au jet d’eau et on est bons pour une deuxième séance de séchage.
Tel père, tel fils? En tout cas, je suis très fier du mien.
J’appelle American « german » wash?
Vive les sacoches Ortlieb, bien waterproof! Normal, made in Germany.
J3 : Offingen – Donauwörth ( 65km)
On part sous le soleil et cela fait chaud au cœur plus qu’aux mollets. Les batteries sont rechargées. Nous poursuivons à travers la campagne et nous ravitaillons dans la jolie ville de Dilligen. On avance, on avance et on avance et on voit 65km au compteur. On tourne dans la ville de Donauwörth pour ne jamais trouver le camping, inconnu des habitants également. On finit dans une nouvelle auberge de jeunesse. Alors un grand bravo à notre Gandhi car il assure et il nous épate. Son rythme de pédalage était une inconnue pour nous et nous sommes agréablement surpris. Le mot est faible. Cela nous paraît normal, mais enchaîner ces étapes avec un vélo 20 pouces et seulement 4 vitesses, plutôt pas mal pour un coco de 7ans et pas encore toutes ses dents. On mesure cette performance, qui n’était pas du tout recherchée, aux regards étonnés et ébahis des personnes rencontrées sur la route. On ne compte plus les pouces levés des personnes qui nous dépassent, les bravos, les questions… le contact est surprenant! Alors merci à notre coco, et aux 2 petits. Petite dédicace également aux boys de Solidream, car Gandhi a souvent fait référence à eux et pendant les périodes difficiles, ils ont souvent servis d’exemples, à notre échelle familiale bien sûr.
…et un col de 3ème catégorie… non quand même pas! Il relance simplement.
Dilligen, interdit de stationner ma chérie!
J4 : Donauwörth – Neuburg (45km)
On traverse la ville à l’heure du marché et de l’ouverture des boutiques… avec le soleil… toujours bien présent. Cette étape est marquée par de petites montées, côtes ou côtelettes mais qui tirent dans les cuisses et un début de tendinite au genou arrive pour le papa. Nous devrons mettre le pied à terre et pousser les chars d’assaut. Gandhi finira l’étape sur le follow-me. On rencontre des Suisses et on discute un peu. Nous partageons même quelques tours de roues. Ils nous prennent en photo… un truc de ouf… Je pense que nous serons dans pas mal d’albums de vacances car pendant que les paparazzis shootent sur la Côte d’Azur, de simples touristes prennent des clichés d’une famille française à vélo… un peu curieuse.
Dommage, on aime pas la bière.
« Very schön les châteaux » bavarois.
J5 : Neuburg – Vohburg (45km)
On quitte le camping. A ce sujet, les campings sont très décevants en Allemagne comme en Autriche car souvent sales, mal équipés et très chers. Pourtant, ils sont très fréquentés. Il faut donc laver du linge, alors nous louerons un appartement pour une nuit, à un expatrié tchèque. On traversera la grosse ville, industrielle d’Ingolstadt et Titi finira même par guider un groupe de mamies néerlandaises perdues.
C’est atelier catch maintenant!
Gavroche? Il me semblait qu’il s’appelait Arthur celui-là!
J6 : Vohburg – Kelheim (38km)
On décolle tardivement car on a bien du mal à réveiller les troupes ce matin. Et 1ère crevaison pour Gandhi. Pas très étonnant car le pneu est bien entamé et les chemins sont légions sur cette partie du tracé. On prend l’option chemin tout terrain pour cette étape et on fait vraiment du 4×4. On prendra le bateau à l’abbaye de Weltenburg pour 20 minutes. La bière coule à flot sur l’embarcation. On rejoindra l’auberge sur les hauteurs de la ville et quelles hauteurs!!! Une bonne côte à 22% pour finir. Oui, oui 22%. On finit exténué mais une nouvelle fois fiers de Gandhi et Arthur. Le grand a poussé à l’arraché son vélo sur cette pente et Arthur appuyait par l’arrière. On voyait les mollets des bambins se contracter ! Comme dit Gérard Holtz, « vive le sport » et pas sur Antenne 2 là, c’est en direct de Kelheim.
Embarquement immédiat. Tout est là.
J7 : Kelheim – Regensburg (38km)
On termine notre première partie et nous allons nous octroyer un premier jour off à Regensburg (Ratisbonne pour les nostalgiques). On roule sous un gros soleil pour boucler ces premiers 310km. La route est très fréquentée car nous croisons de nombreux Allemands du dimanche qui alternent entre biergarten et baignade. Nous sommes ravis de voir cette culture du vélo bien ancrée mais parfois surpris du manque de courtoisie par certains agités de la pédale.
Regensburg et l’hôtel de ville.
Petit dessin animé et un peu de confort après une bonne journée de pédalage. C’est aussi ça les vacances.
Prise de notes, roadbook, préparation de l’itinéraire de demain, la dur vie du cyclo-voyageur. Merci encore à Cartovélo pour les superbes guides bikeline.
Regensburg – Linz (3/4)
J8 : off – visite de Regensburg
J9 : Regensburg – Straubing (56km)
Pas grand-chose à signaler sur cette étape hormis un accueil glacial au camping. Nous pensons que certains devraient changer de métier !
J10 : Straubing – Niederalteich (51km)
Nous prenons un petit dej façon SDF à l’entrée du supermarché et où on teste l’appareil de recyclage des bouteilles plastiques. Sans succès, mauvais gabarit. On achète du matériel de vélo dans un énorme magasin. On aurait pu y passer toute la journée mais les kilomètres nous attendent. On subit 2 gros orages et on se réfugie sous un pont d’autourte peu après la ville de Deggendorf. On trouve enfin une recharge de gaz pour se faire cuir les pattes du soir. Charmant accueil à la guesthouse : http://www.gerti-habereder.de/ On séchera !
J11 : Niederalteich – Passau (52km)
Le paysage se vallonne et la route reste agréable malgré une entrée à Passau pénible, le long de la voie rapide et où Gandhi nous rassure par sa prudence. Etes-vous sûr qu’il n’a que 7 ans ce petit ? On arrive au camping… enfin, pouvons nous appeler cela un camping ? On dirait un carré de pelouse de 200m² où s’entasse près de 30 tentes ! Incroyable ! on paiera 35euros la nuit, du vol quoi.
Allemagne championne du monde et fière de ses couleurs.
« Je n’ai besoin de personne…………………………… en Harley Davidson », vroom, vroom!
Deutsche KKKKKalitAAAAAAAAAAt, tu rigoles ou quoi.
On se barricade avant de nouvelles crues du Danube.
Une poussette 6 places. C’est bon, on peut encore en faire 3. J’opterai pour des triplés perso!
J12 : Passau (off)
On profitera de cette journée pour laver le linge, organiser le retour en train et surtout visiter la ville, très agréable, encaissée… et qui annonce bientôt l’Autriche. 1h dans le parc de jeu, pizza et glace !
Quand je vous dit qu’ils adorent pédaler!
Arthur Sawyer, l’homme des cabanes.
La citadelle de Passau où Napoléon prit ses quartiers après ses victoires en Bavière
Nous sommes sur le chemin de Saint jacques de Compostelle
J13 : Passau – Inzell (44km)
Le paysage est très beau et le soleil nous tombe dessus. Les litres d’eau coulent à flot, autant que les bières dans la « biergarten ». On entre en Autriche à Jochenstein puis on prend le bac à Au ander Donau. Le vélo suiveur est crevé et je me le traîne depuis 30km… Une grande sensation de méforme ! En fait, juste un ennui mécanique. Le camping est sympa avec vue sur le Danube mais violent orage. On finira par grignoter les fonds de sacoches et les petits réviseront avec Merlin l’enchanteur à la tablette. Même pas peur !
Dîner du dimanche!… un fond de sacoche quoi.
Même assorti aux sacoches… « en rouge et noir », Jeanne Mas sort de ce corps!
On entre en Autriche, ou Allemagne du Sud comme dit notre Pascal G
Il ne manque plus que les vaches.
Biergarten version Autrichienne.
J14 : Inzell – Linz (59km)
Le départ est très agréable sous le soleil, une belle piste cyclable avec vu sur les flans de collines le long du Danube. La vallée est très encaissée et on finira par une entrée dans Linz pénible. Le camping, enfin le Zeltplatz est de l’autre côté. Un francophone en vélo couché nous amène jusqu’au camping. On devait faire un nouveau jour off mais on repart dès le lendemain car la météo n’est pas bonne et le « camping » pourri. Un seul refuge, les vélos. Voilà, nous avons fait 571 km avant de débuter notre dernière partie.
Petit apéro après une longue et difficile journée!
Distributeur de chambre à air.
Linz – Wien (4/4)
J15 : Linz – Au (27km)
Notre plus petite étape et nous retrouvons un camping avec THE parc de jeu. On prendra une journée off pour l’intendance et pour que les petits s’amusent tranquillement. Gandhi a trouvé un nom à son fidèle destrier. Ce sera MAX. Pourquoi ? Max la menace ? Vitesse maximum ? Mad Max ? A vous de choisir… On traversera au passage le joli village de Mauthausen, au passé contrarié. (cf : le camps de concentration sur les hauteurs du village).
Zoom : Le 8 août 1938, Himmler ordonna de transférer quelques centaines de prisonniers de Dachau vers la petite de Mauthausen, tout près de Linz. Le but de ce transfert était de construire un nouveau camp afin de fournir une main-d’oeuvre gratuite à la carrière de pierre « Wiener Grabben » située à proximité immédiate. Jusqu’en 1939, le travail de ces prisonniers consista essentiellement à construire les baraques et les quartiers d’habitation SS. En tout et pour tout, le camp principal de Mauthausen était constitué de 32 baraques entourées d’une enceinte barbelée placée sous courant électrique à haute tension, de hauts murs et de plusieurs miradors. Suite au nombre extrêmement élevé de prisonniers entassés dans le camp principal, Franz Ziereis, commandant du camp, ordonna d’agrandir l’enceinte du camp vers le nord et l’ouest. Cette partie du camp fut appelée le « Camp russe ». Les juifs hongrois et les prisonniers de guerre russes y furent placés et durent y survivre en plein air, sans aucune possibilité de s’abriter du froid et de la neige. Il fera entre 120 000 et 150 000 morts.
J 16 : Au (off)
Lessive, jeux, repos, courses… on ira entre hommes au supermarché. Repas au biergarten où les petits dégustent une bonne Wurst. Avec Gandhi, nous explosons le record de vitesse de Sherman avec une pointe à 38km/h.
J17 : Au – Willersbach (46km)
Nous reprenons les routes tranquilles à travers la campagne. Le paysage est de nouveau encaissé et nous jonglons entre les gouttes. On passe la ville de Grein et plantons notre tente dans un camping qualifié… euh, comment dire ? OCNI (Objet campinesque non identifié). Il faut traverser la route pour aller aux « sanitaires » du restaurant. Charmant non ? Au moins, c’est propre et pas très cher pour une fois. Positivons.
J18 : Willersbach – Melk (36km)
Magnifiques paysages. On se fait doubler sur la fin par 3 jeunes furieux qui crient « it’s my dream to travel with my family like you ». On les retrouve plus loin et ce sont des Français. On tape la discute sur quelques kilomètres puis nous larguent… bonne route ! Gandhi finira avec des crampes ce jour là et une petite baisse de moral. Se dresse devant nous, l’abbaye de Melk, une splendeur. Mais l’arrivée au camping nous refroidit. On ne fera donc pas de jour off ici. En allant aux sanitaires, on a la sensation d’aller se laver sur une aire d’autoroute, avec les odeurs qui vont avec. Nous ne sommes pas des routiers. Alors, demain visite puis on trace !
Zoom : L’abbaye de Melk est une célèbre abbaye bénédictine de Basse-Autriche, faisant partie de la congrégation bénédictine d’Autriche. Située dans la région touristique de la Wachau, elle surplombe la ville de Melk, et le Danube. Bien que l’abbaye ait été fondée au XIe siècle, les bâtiments actuels datent de l’époque baroque, ils sont l’œuvre de l’architecte Jakob Prandtauer. Après sa mort, en 1726, les travaux sont achevés d’après ses plans par son élève Franz Munggenast. Elle est très bien restaurée aujourd’hui et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, d’où cette grande fréquentation et les haltes de bateaux de croisière sur le fleuve.
J19 : Melk – Krems (39km)
On avait prévu de faire cette partie en bateau mais Titi voulait pédaler davantage. Elle a donc alors « acheté » les enfants avec des promesses de glace et une comparaison douteuse. Je cite, Titi à Gandhi : « tu préfères faire du sport, te promener et manger une glace » ou « prendre le bateau avec des vieux qui boivent de la bière et qui parlent fort »… On en dira pas plus. Mais ne la blâmons pas car le paysage est grandiose ; Nous sommes dans la région de la Wachau, au milieu des terrasses, des vignes et des vergers. C’est la région des abricotiers. C’est tellement plus sympa de ça en vélo. Elle a eu le nez fin.
J20 : Krems – Tulln (47km)
On fuit l’orage l’après midi après une matinée très lourde. Gandhi fonce et avalera les 46km comme une lettre à la poste. On plante la tente juste avant les gouttes.
J21 : Tulln – Wien (38km)
On sent le dernier départ à vélo. Les estomacs se nouent un peu. Si j’avais écouté Titi, nous serions allés jusqu’à Budapest… Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Il y a énormément de onde sur la route car c’est dimanche. On arrive par le grand îlot artificiel de Wien (ou Vienne en français) où les naturistes promènent les kikis en toute liberté. Je vous laisse deviner de quel kiki il s’agit. On trouve l’auberge internationale de Vienne qui sera proche de la Gare Franz Joseph.
Ce qui fera un petit 805km. Un bon échauffement avant de nouvelles aventures.
J22 : Wien (off)
Visite de la vieille ville, du château… et dernière soirée à l’arrache comme on les aime. On se couche tôt car demain levé à 5h45 pour le train vers Passau de 7h26.
J23 : Wien – Passau – Munich – Ulm (Train)
On charge tout le matériel… (les vélos, les 14 sacoches, les 3 enfants … et tous les rêves en tête).
On fera 4 changements finalement jusqu’à Ulm où Claudia vient nous récupérer. On passe une dernière et non moins délicieuse soirée avant le retour en France.
Bilan
1) Matériel
Les +++
– Le Pino. Un pédalage très agréable et adapté au faible relief. Chargé de sacoches et du follow me, c’est lourd et on doit pousser dans les montées mais c’est génial. Très maniable et un cadre très souple finalement. C’est idéal pour transporter des enfants qui pédalent peu. C’est un bon moyen pour eux de débuter. De plus, le dialogue est facile entre les 2 passagers… peut-être même trop par moment pour Titi. On va sûrement opter pour la béquille supplémentaire. Philippe de Vélofasto nous l’avait conseillée. Et il avait raison.
– Les sacoches Ortlieb. Leur réputation n’est plus à faire mais les modèles classiques sont bien waterproof. Et pourtant, nous avons essuyé plusieurs orages. Les fixations peuvent s’adapter à de nombreux portes bagages. Je vous dirige à nouveau vers Vélofasto car il propose toute la gamme des produits Ortlieb. www.velofasto.fr
– Les tissus d’Evolon. C’est la trouvaille. Car si le Pino est répandu depuis un moment chez les cyclos-voyageurs, on vous recommande « sèchement » les tissus Evolon. Nous avons taillé toutes nos serviettes et torchons. Ces microfibres sont très fines et sèchent très, très, très rapidement. On gagne de la place car nous avions 7 serviettes et 2 torchons pour l’équivalent d’une petite serviette classique. Pour avoir plus d’infos, allez par ici : www.evolon.fr. Barbara vous renseignera.
– Le couteau 37g de Baladéo (commercialisé aujourd’hui sous la marque Deejo). Extrêmement léger et une lame tranchante où on y laisserait pas le doigt. Il a remplacé notre couteau suisse pour faire la cuisine.
– L’outil multifonction de chez Baladéo également. Très complet et très robuste. Il nous a régulièrement dépanné. Je vous oriente vers Luc Foin qui pourra vous proposer également de nombreux produits bivouac car comme le dit Baladéo, « A chacun sa nature » : www.baladeo.com
– Les guides de la collection Bikeline. Ils sont très précis et détaillés. Ils sont indispensables pour voyager tranquille, sans trop planifier. Il manque quelques mises à jour mais n’hésitez pas. On les trouve en France sur le site Cartovélo (www.cartovelo.fr) ou sur place dans quelques magasins de vélo ou dans certains offices de tourisme.
Les — — —
– Les sacoches guidons MSX. Elles ont rendu l’âme assez rapidement au niveau des fermetures et rivés intérieurs. Elles sont bien pour de petites escapades mais il faut être vigilent pour de plus grands voyages.
– Le follow-me. Très bien conçu mais pas trop fait pour les voyages itinérants. Car il n’aime pas la pluie. Il rouille dès les premiers orages et à 249euros le bébé, c’est un peu exagéré. Il demande donc une grande vigilance et un séchage régulier à mon avis.
2) Itinéraire
Les +++
– Le tracé et la signalisation (on ne peut pas se tromper)
– L’entretien et le revêtement des pistes (goudronnées ou en petit cailloux)
– La tolérance dans les trains pour les « gros convois vélos »
– Les paysages variés
– Les villes et villages traversés
– Le contact avec les cyclos (étonnés, curieux, enthousiastes)
Les — — —
– L’accueil assez froid dans les villes touristiques (commerces, campings, auberges…)
– Le comportement de « certains » cyclos
– Le manque de train direct pour relier tous les points de l’Eurovélo 6
– Le bivouac (camping sauvage) difficile car souvent interdit
3) Avis général.
Le parcours nous a enthousiasmé. Même si parfois la fréquentation réduit les manœuvres, il s’avère adapté pour voyager à un petit rythme et de façon sécurisé, surtout avec des enfants. Les curiosités patrimoniales sont nombreuses et variées. Elles couvrent toutes les périodes et satisferont les plus « gourmands ». On prévoit donc d’en faire une nouvelle partie prochainement. Avant, après ? A voir !
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